PRÉPARATION DU MATÉRIEL
PUBLIÉ LE JEUDI 01 OCTOBRE 2015
Chacun de son côté, à quelques centaines de kilomètres les uns des autres, les trois équipiers préparent leur matériel. L’un d’eux avec une technique éprouvée dans des expéditions à la logistique complexe, les deux autres de façon plus désordonnée. Ces préparatifs sont ponctués d’appels téléphoniques, au petit matin ou lors des pauses pour déjeuner. De même, les prévisions météorologiques sur internet préoccupent de plus en plus régulièrement les trois pagayeurs.
Aucun des trois kayakistes n’en est à sa première randonnée avec bivouac mais les expériences sont différentes pour chacun d’entre eux. Il faut préparer à la fois le matériel de kayak lui-même (pagaie, gilet, jupe..) mais aussi un matériel de sécurité personnel un peu plus complet qu’à l’accoutumée, le matériel de bivouac, l’intendance alimentaire et le nécessaire de voyage avec notamment la nuit en ferry.
Chacun a ses habitudes, des listes pour ne rien oublier et est autonome à distance pour ces préparatifs personnels. Chacun agrémente cette base de matériel nécessaire en y rajoutant appareil de communication, de prises de vue… Certains rares équipements communs font l’objet de conversations téléphoniques.
Le choix d’un fourgon permet une certaine liberté pour emmener un surplus de bagages et pour avoir quelques choix de dernière minute sur place. Rien à voir avec la discipline draconienne d’un transfert en avion par exemple. L’optique comme le cadre géographique du projet rend très souple le choix des provisions et allège son poids. Nous comptons en effet nous ravitailler en grande partie sur place et ne pas nous priver de prendre des repas dans les tavernes locales au bord de l’eau à chaque fois que cela sera possible.
Plus que le souci des check-lists, c’est le rêve de ce voyage prometteur qui habite chacun de nous. Demain ces trois imaginaires individuels deviendront une réalité partagée…